Je soutiens le collectif dans cet appel à la reconnaissance de la profession d'Infirmière Puéricultrice. Infirmière Puéricultrice depuis 2002, en PMI de 2007 à 2020, je suis depuis septembre dernier indépendante sur la région lyonnaise. Ce métier paramédical sanctionné par un Diplôme d’État, niveau bac +4, n'existe pas en libéral. Ce qui est une aberration puisqu'il s'agit d'une spécialisation du métier d'Infirmier qui lui est conventionné. Les soins d'accompagnement en prévention primaire et promotion de la santé de l'enfant ainsi que le soutien à la parentalité n'ont pas moins de valeur que les soins techniques. On sait bien que plus il y a de prévention moins il y a besoin de curatif ; de même plus il y a de prévention moins il y a besoin de protection. C'est un investissement à long terme sur les adultes de notre société de demain sur le plan sanitaire et social. Notre domaine de compétence et d'expertise correspondent totalement au référent parcours des 1000 jours. Nous sommes là ! Nous le faisons déjà mais dans l'ombre, et uniquement pour les familles qui en ont les moyens financiers, ce qui va à l'encontre du principe même de la Prévention primaire. Céline VIGNAT, Parce que bébé ne naît pas avec un mode d'emploi, Lyon